RÉFERENCES
- Le Modérateur: Je demanderai à MM. Engström et Spoendlin de répondre à M. Vosteen
- Engström M. À, Vosteen M. a) We have not studied the concentration in endo-and perilymph. It is, however, quite clear that increasing dosage gives increasing damage
- b) We have observed considerable damage to the stria in several cases, the whole material is, however, not studied from that point, but we have the material ready for further study
- c) We have found early damage to the nucleus and to mitochondria, rather early damage to sensory hairs. The degenerations in the nerve endings seem to start later than the sensory cell damage but the time factor is a very tricky problem as we do not know the earliest signs yet
- Spoendlin M. À, Vosteen M. La séquence des changements pathologiques après injection de streptomycine dans la bulla du chat est la suivante: Rarefication des noyaux des cellules type I (après 20–30 heures)—Perte de ribosomes dans le cytoplasme des cellules type I (après 30–40 heures)
- Dégenéréscence des cellules type I par condensation de tout les éléments cel-lulaire. Les cellules du type I I sont intacts mais les inclusions cristallines dans les lysosomes apicales sont nettement augmentés (après 1 semain). — Disparition complète des cellules du type I, laissant exclusivement des cellules du type II dans l'épithélium (après 1 mois). Les terminaisons et fibres nerveuses restent ainsi que les cellules de support
- Le Modérateur MM. Darrouzet et Engström de répondre à M. Rossi
- Darrouzet M. M. Rossi a raison d'insister sur le probléme des doses. J'ai moi memě utilisé des doses différentes, 100, 200 et 400 mg/kg. Le seuil des troubles chez le cobaye semble bien se situer au-dessus de 200 mg/kg
- J'ajouterai que si nous utilisions en expérimentation des doses thérapeutiques humaines, il faudrait au moins un millier de cobayes traités pour obtenir un animal réellement affecté
- Engström M. À, Rossi M. I agree with professor Rossi that low doses should be studied also. In our cases we were mainly out to study the application of a new technique
- Spoendlin M. À, Greiner. Jusqu, à un mois après une intoxication à la streptomycine il n'y avait jamais de régénérescence des cellules du type II. II faudrait attendre plus longtemps pour donner une réponse conclusive à votre question
- Le Modérateur. Je remercie le Professeur Zöllner et espère qu'il a vraiment trouvé la solution de l'antidote de l'ototoxique, mais il n'est pas possible d'en discuter tant qu'il garde son secret!
- Darrouzet M., Rüedi À M., II est exact que le niveau de pression sonore a été pris sur le haut-parleur et non pas au niveau du conduit auditif, ce qui explique votre question, mais les animaux des différents lots ont toujours été traités de la niěme façon, le haut-parleur était placé juste au-dessus d'une cage relativement petite et, comme l'audition durait trois heures, les mouvements que pouvaient f aire les animaux à l'intérieur de la cage entrainaient statistiquement un bain identi-que pour tous les lots. II ne s'agit done pas d'un niveau d'audition que nous avons pris comme « absolu » mais simplement comme référence, la comparaison des résultats restant de toutes façons valable. Par contre, lorsque nous les avons étudié ultérieurement au point de vue électro-physiologique, M. Aran utilisait une sonde placée directement à l'intérieur du conduit auditif de l'animal pour recueil-lir la véritable pression sonore qui attaquait le tympan lui-měme
- Le Modérateur, Je remercie enfin M. Laskiewicz d'avoir soulevé le problème de la pression des liquides labyrinthiques, également important, et d'avoir rap-pelé l'opération d'ouverture du sac endolymphatique que Georges Portmann avait décrite il y a de nombreuses années