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Research Articles

No one should be alone in living this process”: trajectories, experiences and user’s perceptions about quality of abortion care in a telehealth service in Chile

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Abstract

Self-managed abortion is a common self-care practice that enables pregnant people to exercise their rights to health, bodily autonomy and to benefit from the advances of science even when living in contexts that do not guarantee these rights. In this interpretative qualitative study, we aimed to understand women’s abortion trajectories, experiences with self-managed abortion and assessments of the quality of care provided by Women Help Women (WHW, an international activist non-profit organisation working on abortion access). Grounded in feminist epistemology and health inequalities approaches, we conducted eleven semi-structured interviews in Santiago, Chile. We found that illegality, stigma and expectations surrounding motherhood and abortion determined women’s experiences. Participants perceived the WHW service as good, trustworthy, fast and affordable, and valued confidentiality and privacy; the quantity and quality of information; having direct, personalised and timely communication with service staff; being treated with respect; and feeling safe, cared for and supported in their decisions. Most participants considered self-managed abortion appropriate and acceptable given their circumstances. Fear was the dominant feeling in women’s narratives. Some participants mentioned missing instant communication, in-person support and professional care. We conclude that support, information and company are key to improving abortion seekers’ experiences and enabling their decisions, particularly in legally restrictive settings. Centring care in pregnant people’s needs and autonomy is fundamental to ensure safe, appropriate and accessible self-care interventions in reproductive health. Social and legal changes, such as public funding for abortion, destigmatisation and decriminalisation, are needed to realise people’s right to higher standards of healthcare.

Résumé

L’avortement autogéré est une pratique d’auto-prise en charge qui permet aux personnes enceintes d’exercer leurs droits à la santé, à l’autonomie corporelle ainsi que de bénéficier des progrès de la science, même quand elles vivent dans des contextes qui ne garantissent pas ces droits. Dans cette étude qualitative interprétative, nous souhaitions comprendre les trajectoires d’avortement des femmes*, leur expérience de l’avortement autogéré et les évaluations de la qualité des soins prodigués par Women Help Women (WHW, une organisation militante internationale à but non lucratif travaillant pour l'accès à l’avortement). Nous fondant sur les approches de l’épistémologie féministe et des inégalités de santé, nous avons mené 11 entretiens semi-structurés à Santiago du Chili. Nous avons constaté que l’illégalité, la stigmatisation et les attentes entourant la maternité et l’avortement avaient déterminé l’expérience des femmes. Les participantes ont jugé que les services de WHW étaient bons, dignes de confiance, rapides et d’un coût abordable, et elles ont apprécié la confidentialité et le respect de la vie privée; la quantité et la qualité des informations; le fait d’avoir des communications directes, personnalisées et ponctuelles avec le personnel chargé des services; le traitement respectueux qui leur a été réservé; et le sentiment de sécurité, de prise en charge et de soutien dans leurs décisions. La plupart des participantes considéraient l’avortement autogéré adapté et acceptable compte tenu de leurs circonstances. La peur était le sentiment dominant dans les récits des femmes. Certaines participantes ont mentionné que la communication instantanée, le soutien en personne et les soins professionnels leur avaient manqué. Nous en concluons que l’appui, l’information et l’accompagnement sont essentiels pour améliorer l’expérience des femmes souhaitant avorter et permettre leurs décisions, en particulier dans les environnements juridiquement restrictifs. Il est fondamental de centrer les soins sur les besoins et l’autonomie des personnes enceintes pour garantir des interventions d’auto-prise en charge sûres, appropriées et accessibles dans le domaine de la santé reproductive. Des changements sociaux et juridiques, comme le financement public pour l’avortement, la déstigmatisation et la dépénalisation, sont nécessaire pour réaliser le droit des personnes à des normes plus élevées de soins de santé.

Resumen

La autogestión del aborto permite a las personas embarazadas ejercer sus derechos a la salud, a la autonomía corporal y a beneficiarse del progreso científico aun cuando viven en contextos que no garantizan estos derechos. En este estudio cualitativo interpretativo, nuestro objetivo fue entender las trayectorias de aborto, las experiencias con la autogestión del aborto y las evaluaciones de la calidad de la atención entre usuarias del servicio de Women Help Women (WHW, organización activista internacional sin fines de lucro que trabaja para ampliar el acceso al aborto). Basándonos en los enfoques de la epistemología feminista y las desigualdades en salud, realizamos once entrevistas semiestructuradas en Santiago, Chile. Encontramos que la ilegalidad, el estigma y las expectativas en torno a la maternidad y el aborto determinaban las experiencias de las mujeres. Las participantes valoraron positivamente el servicio y mencionaron características clave para un buen servicio de aborto. La mayoría consideró la autogestión de su aborto como adecuada y aceptable dadas sus circunstancias. A pesar de esto, el miedo fue el sentimiento dominante en las narrativas de estas mujeres. Concluimos que el apoyo, la información y la compañía mejoran las experiencias de quienes buscan un aborto y facilitan sus decisiones, en particular en entornos restrictivos. Centrar la atención en las necesidades y autonomía de las personas embarazadas es fundamental para garantizar intervenciones de autocuidado reproductivo que sean seguras, adecuadas y accesibles.

Disclosure statement

SL was working as a paid staff member at WHW when this study was conducted. Authors declare no other conflict of interest.

Notes

* People with diverse gender identities, including people who do not self-identify as women may need abortion services. While we strive to use language that reflects that need, in this study we interviewed cis-women and use the word women to refer to them.