ABSTRACT
Glass beads from the East African coast obtained through the Indian Ocean trade have been known for a half-century to have been taken into the interior of southern Africa. Zhizo Hill and Makuru, both situated in central Zimbabwe, were among the first Early Iron Age sites where such beads were recovered. Zhizo Hill subsequently became the name site for these beads and associated pottery, now called Zhizo. Makuru was among the very few mid-twentieth century sites with adequate charcoal from which the first radiocarbon dates associated with Zhizo beads and ceramics were obtained. Yet the beads from neither site have been analysed before this nor described in any adequate way. This paper presents the results of their analyses by Laser Ablation-Inductively Coupled Plasma-Mass Spectrometry along with reassessments of those first radiocarbon dates. It then considers the implications of these data and the complexities of interpretation regarding the beads in southern Africa still to be addressed.
RÉSUMÉ
On sait depuis plus d’un demi-siècle que les perles de verre de la côte d’Afrique de l’Est, obtenues par l’intermédiaire du commerce de l’Océan indien, furent amenées à l’intérieur des terres d’Afrique australe. Les sites de Zhizo Hill et de Makuru, tous deux situés au centre du Zimbabwe, sont parmi les premiers sites de l’âge du fer où de telles perles ont été retrouvées. Zhizo Hill devint par la suite le site éponyme pour ces perles et les céramiques associées, qui sont du reste maintenant appelées Zhizo. Makuru pour sa part fut l’un des premiers sites fouillés au milieu du vingtième siècle où assez de charbon fut retrouvé pour qu’il soit possible d’obtenir les premières datations par radiocarbone associées avec des perles et des céramiques Zhizo. Malgré leur importance, les perles provenant de ces deux sites n’ont pas à ce jour été analysées ou décrites de manière adéquate. Cet article présente les résultats d’une étude de ces perles par spectrométrie à plasma à couplage inductif couplée à l’ablation laser (LA-ICP-MS), ainsi qu’une réévaluation de ces premières dates par radiocarbone. De plus, nous considérons les implications de ces données, et la complexité des interprétations concernant les perles au sud de l’Afrique qui nécessitent encore des discussions supplémentaires.