Male and female correlations for taster (P.T.C.) phenotypes and rate of adolescent development

Summary

Growth and development from infancy to age 18 years in tasters and non-tasters of phenylthiocarbamide (P.T.C.) were studied in 50 female and 44 male subjects. Taster girls reached all indices of maturation an average of 3·8 months earlier than non-taster girls. The reverse was true for boys, non-tasters maturing on average 6·2 months earlier than tasters. For both sexes, there was a significant correlation between an overall Maturity Index and P.T.C. sensitivity, positive for girls and negative for boys. Thirty-two of the females and 20 of the males could be classified according to P.T.C. genotype. For these, the onset, midpoint, and end of the pubertal growth spurt was estimated. Heterozygotes reached these points at times intermediate to homozygotes. Taster females preceded non-taster females and non-taster males preceded taster males by about 6 months. The finding of reversed associations between P.T.C. phenotype and maturation in males and females implies that factors underlying the P.T.C. polymorphism may not be confined to mediation through thyroid metabolism, but may also involve other complex pathways of the hypothalamic-pituitary-gonadal axis, particularly those of the sex hormones.

The data were examined for evidence of whether or not the findings could be related to a means of maintaining the P.T.C. polymorphism. A significant negative assortative mating pattern was found. This accords with reports from the literature indicating personality differences between early and late maturers and a tendency for spouses to have similar personality characteristics. However, disassortative mating alone could not produce a stable equilibrium.

A hypothesis for the maintenance of the P.T.C. polymorphism is developed on the assumption that the timing of puberty is related to reproductive fitness and subject to balancing selection. Heterozygotes for P.T.C. would be at an advantage because they have intermediate maturation times. In this small sample, P.T.C. heterozygotes were also found to produce more offspring than homozygotes.

Zusammenfassung

Wachstum und Entwicklun vom Kleinkindalter bis 18 Jahre bei Schmeckern und Nichtschmeckern von Phenylthiocarbamid (PTC) wurden bei 50 Probandinnen und 44 Probanden untersucht. Schmeckermädchen erreichten alle Reifeindices im Durchschnitt 3,8 Monate früher als Nichtschmecker-mädchen. Das Gegenteil war bei Knaben der Fall, Nichtschmecker reichten im Durchschnitt 6,2 Monate vor Schmeckern. Für beide Geschlechter gab es eine signifikante Korrelation zwischen dem allgemeinen Reifeindex und PTC-Sensibilität, und zwar eine positive bei Mädchen und eine negative bei Knaben. 32 der Mädchen und 20 der Jungen konnten bezüglich ihres PTC-Phänotyps klassifiziert werden. Für diese Gruppen wurde Beginn, Mitte und Ende des puberalen Wachstumsschubes geschätzt. Die Heterozygoten erreichten diese Punkte in Zeiten, die zwischen den Homozygoten lagen. Schmeckende Mädchen gingen den nichtschmeckenden voraus, und nichtschmeckende Knaben gingen den schmeckenden um ungefähr 6 Monate voraus. Der Befund einer umgekehrten Verknüpfung zwischen PTC-Phänotyp und Reife im männlichen und weiblichen Geschlecht impliziert, daß die Faktoren, die dem PTC-Polymorphismus unterliegen, nicht auf Prozesse des Schild-drüsenmetabolismus beschränkt sind, sondern auch andere, komplexe Pfade der Achse Hypothalamus-Hypophyse-Gonade einschließen können, besonders jene der Geschlechtshormone. Die Daten wurden geprüft zur Bestimmung, ob die Befunde verknüpft werden konnten mit einem Mittel der Aufrechterhaltung des PTC-Polymorphismus. Es fandsich eine signifikante negative Partnersiebung. Dies stimmt mit Berichten aus der Literatur überein, die Persönlichkeitsunterschiede zwischen frühen und späten Reifern zeigten und eine Tendenz von Ehepartnern zu ähnlichen Persönlichkeitsmerkmalen. Negative Partnersiebung konnte jedoch nicht ein stabiles Gleichgewicht herstellen. Eine Hypothese für die Aufrechterhaltung des PTC-Polymorphismus wird nach der Annahme entwickelt, daß der Zeitpunkt der Pubertät mit reproduktiver Fitness korreliert ist und einer balancierenden Selektion unterworfen ist. Heterozygote für PTC wären im Vorteil, weil sie mittlere Reifungszeiten haben. In dieser kleinen Stichprobe wurde für die PTC-Heterozygoten auch gefunden, daß die mehr Nachkommen als Homozygote haben.

Résumé

La croissance et le développement de goûteurs et non goûteurs de la phénylthiocarbamide (PTC), ont été étudiés chez 50 filles et 44 garçons, depuis la prime enfance jusqu'á l'âge de 18 ans. Les filles goûteuses atteignent tous les stades de maturité en moyenne 3,8 mois avant les non-goûteuses. C'est le contraire pour les garçons non-goûteurs, qui ont une avance moyenne de maturité de 6,2 mois sur les goûteurs. Dans les deux sexes, il y a une corrélation significative entre un Indice Global de Maturité et la sensibilité á la PTC, positive pour les filles et négative pour les garçons. Trente deux des filles et vingt des garçons ont pû être classés selon le génotype PTC. On a estimé dans ces groupes, le début, le milieu et la fin de la poussée de croissance pubertaire. Les hétérozygotes atteignent ces points á des moments intermédiaires par rapport à ceux des homozygotes. Les filles goûteuses précèdent les non-goûteuses et les garçons non-goûteurs précèdent les goûteurs d'environ six mois. L'observation d'associations inverses entre le phénotype PTC et la maturité chez les garçons et les filles, implique que les facteurs sousjacents au polymorphisme de la PTC peuvent ne pas être restreints au métabolisme de la thyroïde, mais aussi inclure d'autres voies complexes de l'axe hypothalamus-hypophyse-gonades, particulièrement celles des hormones sexuelles. Les données ont été examinées afin de déterminer si les observations pouvaient être en rapport avec le mode de maintien du polymorphisme de la PTC. On a trouvé un modèle d'assortiment matrimonial significativement négatif. Ceci est en accord avec des données de la littérature indiquant des différences de personnalité entre individus à maturité précoce ou tardive et une tendance des époux à avoir des caractéristiques de personnalité similaires. Néanmoins un assortiment matrimonial négatif ne pourrait à lui seul produire un équilibre stable. Une hypothèse du maintien du polymorphisme de la PTC est développée à partir de la présomption que la régulation de la puberté est liée à la capacité reproductrice et est soumise à la sélection en faveur des hétérozygotes. Les hétérozygotes pour la PTC auvaient un avantage parce que leurs temps de maturation sont intermédiaires. Dans ce petit échantillon, les hétérozygotes PTC ont aussi plus de descendance que les homozygotes.