Blood, men and tears: keeping IUDs in place in Bangladesh

Abstract

The Intra-Uterine Device (IUD) is an effective method of contraception, but in Bangladesh is associated with high levels of discontinuation within the first year. This study involved data collection from a retrospective cohort of women who had an IUD inserted 12 months earlier. In the cohort, 330 women were interviewed to identify factors associated with discontinuation. Later, 20 women, of the 103 who reported discontinuing because of excessive menstrual bleeding, were interviewed again and in depth about these issues. Of 330 women who had an IUD inserted, 47.3% had discontinued use one year post-insertion. In univariate and multivariate analyses, IUD discontinuation was strongly associated with side-effects (heavier periods; abdominal pain) and spousal factors (not discussing IUD with husband pre-insertion), but not with service delivery factors. In-depth interviews with women who reported excessive blood loss as the main reason for discontinuation found a doubling of both menstrual days and blood loss after IUD insertion. In Bangladesh, women cannot pray, have sexual intercourse, perform household tasks or participate in community activities during menstruation. Thus, women with menstrual side-effects faced serious physical, social and psychological challenges that made continuation difficult. Among those who discontinued, spouses were generally unsupportive and sometimes abusive, particularly when not involved in the decision to use the IUD.

Le dispositif intra-utérin (DIU) est une méthode efficace de contraception, mais au Bangladesh, les taux d'interruption de son utilisation au cours des douze premiers mois sont très élevés. Cette étude a analysé les données d'une cohorte rétrospective de femmes á qui on avait posé un DIU dans les douze mois précédents. Afin d'identifier les facteurs associés à l'abandon du DIU, des entretiens ont été menés avec 330 femmes dans cette cohorte, parmi lesquelles 103 ont déclaré avoir abandonné le DIU en raison de saignements menstruels trop abondants. Plus tard, des entretiens en profondeur abordant ces questions ont été menés avec 20 femmes issues de ce dernier groupe. Un an après la pose de leur DIU, 47,3 % des 330 femmes interrogées avaient renoncé à l'utiliser. Dans les analyses à la fois univariées et multivariées, l'abandon du DIU est apparu comme fortement corrélé à des effets secondaires (règles plus abondantes, douleurs abdominales) et à des facteurs ayant un rapport avec le mariage (pas de discussion avec le mari, préalablement à la pose du DIU). Mais il n'est pas associé à des facteurs relatifs aux services de dispensation du DIU. Au cours des entretiens en profondeur, et grâce aux femmes ayant fait part de pertes de sang trop excessives, la multiplication par deux, à la fois de la durée des règles et de la quantité de sang perdu lors des règles, dès la pose du DIU, a été identifiée comme la raison principale du renoncement à l'utilisation du DIU. Au Bangladesh, les femmes ne peuvent ni prier, ni avoir des rapports sexuels, ni accomplir leurs tâches ménagères ou participer aux activités de leurs communautés pendant leurs règles. Aussi, parmi les femmes qui ont été interrogées, celles qui ont subi des effets secondaires au plan menstruel ont été confrontées à de graves difficultés physiques, sociales et psychosociales qui ont rendu difficile leur acceptation du DIU. Certaines des femmes qui ont abandonné le DIU avaient des maris qui ne leur apportaient aucun soutien et étaient parfois violents, surtout quand ils n'avaient pas participé à la décision d'utiliser le DIU.

El dispositivo intrauterino (DIU) es un eficaz método anticonceptivo pero en Bangladesh está vinculado a altos niveles de interrupción durante el primera año. En este estudio se recabaron datos a partir de una cohorte retrospectiva de mujeres a los que se insertó un DIU hacía 12 meses. En la cohorte, se entrevistó a 330 mujeres para identificar qué factores llevaba a interrumpir el uso del DIU. Más adelante, 20 de las 103 mujeres que manifestaron haberse quitado el DIU porque sufrían un excesivo sangrado menstrual, fueron entrevistadas de nuevo y exhaustivamente sobre estas cuestiones. De las 330 mujeres que llevaban insertado el DIU, un 47,3% habían dejado de usarlo un año después de haberse insertado. En los análisis univariante y multivariante, la interrupción del uso del DIU estaba estrechamente vinculado a los efectos secundarios (reglas abundantes; dolor abdominal) y factores de pareja (no hablar del DIU con los maridos antes de insertarlo), pero no con factores relacionados con la prestación de servicios. En las entrevistas exhaustivas con las mujeres que manifestaron que el principal motivo de abandonar este sistema anticonceptivo fue la pérdida excesiva de sangre, se quejaron que después de que les introdujeran el DIU se habían doblado los días menstruales y la pérdida de sangre. En Bangladesh, cuando tienen la menstruación las mujeres no pueden rezar, tener relaciones sexuales ni realizar tareas del hogar o participar en actividades de la comunidad. Por tanto, las mujeres con efectos secundarios de la menstruación se enfrentan a retos físicos, sociales y psicológicos graves que dificultan su vida diaria. Entre aquellas que interrumpieron este método anticonceptivo, sus maridos generalmente no las apoyaban y en ocasiones tenían reacciones abusivas, en particular cuando no participaban en la decisión de usar el DIU.

Keywords:

• contraception
• IUD
• discontinuation
• menstruation
• Bangladesh

Acknowledgements

The research described in this paper was made possible by the support of the Office of Population and Reproductive Health, US Agency for International Development (USAID), under the terms of cooperative agreement GPO A 00 03 00006 00. The contents are the responsibility of the authors and the ACQUIRE Project and do not necessarily reflect the views of USAID or the US Government.