Abstract
This paper discusses the ECOWAS Conflict Prevention Framework from the perspective of the critical and emancipatory peacebuilding approach. The paper argues that the ECOWAS conflict prevention framework is largely guided by the principles of the liberal peacebuilding model which ignores the ‘local’ in peacebuilding. The framework represents a complete departure of the sub-regional body, from an emphasis on conflict resolution to transformative conflict prevention with the overarching objective of ensuring human security instead of state security. When subjecting the framework, however, to the philosophies of the critical and emancipatory peacebuilding approach and the social justice frame, one notices that, in its current form, the framework is inadequate to ensure sustainable peace and security within the sub-region. Its over-reliance on the state as the unit of focus together with its adoption of liberal conceptualization of human security, focus on direct violence, top-down approach, low engagement of local communities to ensure local ownership, and the way these have been implemented make it an apparent elite-based policy. For the framework to have an impact in the sub-region, it must be restructured to make it an empowering policy that engages local actors, communities, resources, and knowledge in the transformative conflict prevention agenda of the sub-region. The framework also needs to be anchored on local ownership and agency and must be made to act as an emancipatory and transformative tool aimed at empowering the people of the sub-region as peacemakers, peacebuilders, and transformative leaders.
Cet article traite du Cadre de prévention des conflits de la CEDEAO du point de vue de l’approche critique et émancipatrice de construction de la paix. L’article avance que le Cadre de prévention des conflits de la CEDEAO est largement guidé par les principes du modèle libéral de construction de la paix qui ignore le ‘local’ en matière de construction de la paix. Le cadre représente une sortie complète de l’organe sous régional, et passe d’un accent porté sur la résolution de conflits à une prévention des conflits transformatrice dont l’objectif global est d’assurer la sécurité humaine plutôt que la sécurité de l’Etat. Cependant, lorsque l’on soumet le cadre aux philosophies de l’approche critique et émancipatrice de construction de la paix et au cadre de justice sociale, on remarque que, dans sa forme actuelle, le cadre est inapproprié pour assurer une paix et une sécurité durables au sein de la sous-région. Sa sur-dépendance en l’Etat en tant qu’unité sur laquelle se concentrer ainsi que son adoption de la conceptualisation libérale de la sécurité humaine, l’accent porté sur la violence directe, l’approche du haut vers le bas, le faible engagement des communautés locales pour assurer la propriété locale, et la façon dont celles-ci ont été mises en œuvre en font une politique visiblement fondée sur l’élite. Le cadre doit être restructuré pour qu’il ait un impact sur la région et pour en faire une politique d’autonomisation impliquant les parties prenantes, les communautés, les ressources locales, et les connaissances dans le programme de prévention de conflit transformateur dans la sous-région. Le cadre doit aussi être ancré dans l’implication et l’agence locale et il faut faire en sorte qu’il agisse comme un outil d’émancipation et de transformation visant à autonomiser la population de la sous-région et en faire des constructeurs de paix et des leaders vecteurs de transformation.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the author(s).
Statement of Ethics
This article contains no interview material. As such at the time this study was conducted, the University for Development Studies did not require ethical approval to be sought for this type of research.