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Le Dépôt général de la guerre et la formation scientifique des ingénieurs-géographes militaires en France (1789–1830)

Pages 113-157 | Received 14 Sep 1990, Published online: 18 Sep 2006

  • Lacoste , Y. 1976 . La géographie, ça sert d'abord à faire la guerre 7 – 8 . Paris
  • Voir Géographie mathématique, physique et politique de toutes les parties du monde, des géographes Mentelle et Malte-Brun, 15 vols (Paris, 1803) et Introduction à la géographie mathématique et critique, du mathématicien Lacroix (précède la traduction de la Géographie moderne de J. Pinkerton (Paris, 1804). Pour Sylvestre-François Lacroix (1765–1843), la géographie Mathématique et critique ‘a principalement pour objet la construction des cartes’ (p. xxij). A la géographie mathématique (situation des lieux) et politique (limites), il ajoute le ton du pays—la géographie physique (p. clxv). Le géodésien Puissant Louis Supplément au Traité de géodésie, contenant de nouvelles remarques sur plusieurs questions de géographie mathématique et sur l'application de mesures géodésiques et astronomiques à la détermination de la figure de la Terre Paris 1769–1843 emploie également le terme 1827 Outre l'application des outils mathématiques traditionnels et de l'analyse, Puissant a présenté à l'Académie deux memoires sur l'application du calcul des probabilitiés à la géodésie dans les Mémoires de l'Académie des Sciences, 10 (1831) et 11 (1832).
  • Nous avons conservé l'orthographe originale dans les citations. Dans les notes infrapaginales, nous avons utilisé les abréviations suivantes pour les sources manuscrites: AEP: Archives de l'Ecole polytechnique, Palaiseau; AN: Archives nationales, Paris (sous-série F17: instruction publique); DGG: Dépôt général de la Guerre. Ces archives, déposées au Service historique de l'armée de terre, sont d'accès difficile. L'embryon d'inventaire n'est utile que pour les cartons de la Correspondance topographique. Les autres côtes sont peu précises et peu fiables. Une même cote peut comporter jusqu'à dix registres, ce qui nous a contraint à préciser les dates. En outre, la cote du carton le plus utile pour le sujet (2Xa 3) ne figure pas dans l'inventaire: il s'agit d'un des cartons isolés au cinquième étage du Pavillon du roi; ENPC: Ecole nationale des Ponts et Chaussées, Paris (bibliothèque); IGN: Institut géographique national, Saint-Mandé. Quelques documents du Dépôt de la Guerre y ont été conservés à la cartothèque (carton 1762–1869); SHAT: Service Historique de l'Armée de Terre, Vincennes. Les dossiers de nombreux ingénieurs-géographes sont disponibles, soit dans le classement alphabétique 1791–1847, soit dans la sous-série Xem (état-major). La série MR (mémoires et reconnaissances) contient les papiers du conseiller d'Etat Mathieu Dumas (MR 1978). Enfin, nous avons également utilisé des abréviations pour deux ouvrages souvent cités: I. G. Berthaut Colonel Les ingénieurs-géographes militaires, 1624–1831: Etude historique Paris 1898–1902 2 vols MDGG: Mémorial du Dépôt général de la Guerre, I et II, 1829–31. Nous renvoyons de préférence à cette seconde édition refondue du Mémorial topographique et militaire de 1802–10, car elle est d'accès plus facile que l'édition originale dont on trouvera les références en Annexe 7.7.
  • L'ouvrage de référence sur le sujet est celui du Colonel Berthaut cité dans la note précédente (I. G.). On y joindra toujours utilement la ‘Notice historique sur le Dépôt général de la Guerre’, écrite en 1802 par Vallongue Pascal MDGG 1829 I 115 136
  • Berthaut . I.G. , I 109 – 110 . Sur la carte de Cassini, voir la première partie de La Carte de la France, 1750–1898: Etude historique du même auteur 2 vols (Paris, 1898–99) et M. Pelletier, La carte de Cassini: l'extraordinaire aventure de la carte de France (Paris, 1990).
  • Ozouf-Marignier , Voir M.V. 1988 . La représentation du territoire français à la fin du XVIIIe siècle d'après les travaux sur la formation des départements Paris
  • Berthaut . I.G. , I 121 – 125 . considère Bureaux de Pusy comme le porte-parole des directeurs du Génie et cite la lettre que lui adressèrent les géographes servant dans les Pyrénées. Selon eux, les officiers du Génie étaient trop nombreux pour leurs seules attributions et souhaitaient y ajouter celles de leurs collègues, ce qu'autorisait leur formation (ibidem, 124–5). Avec quelque excès, le directeur du Dépôt de la Guerre en 1795 parla même à la Convention d'une ‘mesure désastreuse combinée par un traître, sans doute pour livrer sa patrie à la merci des hordes étrangères’ (Calon, Observations à la Convention nationale sur le projet d'établissement d'une école centrale des travaux publics (Paris, 7 vendémiaire an 3 [1794], p. 3).
  • Lettre à Leclerc, 3 brumaire an 3, citée par Berhaut, I.G., i, 138. Le projet de Calon, publié par Broc Numa Un Musée de Géographie en 1795 Revue d'Histoire des sciences 1974 27 37 43 reçut au moins un début de réalisation, comme en témoigne le titre de ‘directeur du Musée Géographique’ attribué à Calon dans les lettres officielles que lui adressait Abancourt entre février et septembre 1795 (SHAT, DGG, reg. 8, messidor an 2 à brumaire an 4). Ses ambitions pour la géographie furent en partie à l'origine de la disgrâce de Calon. De fait, l'originalité de sa démarche apparaît bien à travers le cas du géologue Nicolas Desmarets (1725–1815). En 1795, Calon l'attacha au Dépôt de la Guerre comme érudit en géographie, alors qu'il s'occupait principalement à la rédaction de la partie Géographie physique de l'Encyclopédie méthodique. En novembre 1796 au contraire, sa place était jugée étrangère à la vocation du Dépôt et supprimée par le Directoire. Quatre ans plus tard, sous la direction de Clarke, son projet d'y faire créer un Bureau central de géographie physique fut rejeté pour le même motif (SHAT, DGG, reg. 8, prairial 2 à thermidor an 5, n° 341; vendémiaire an 9 à prairial an 10, n° 40).
  • Lettre à Méchain, 13 pluviôse an 3, citée par Berthaut I.G. I 138 138 En annonçant à Gosselin sa nomination au Dépôt, Calon luiécrit, bien dans le style thermidorien: ‘La Convention nationale déterminée à réparer l'abandon coupable dans lequel un gouvernement corrompu laisse la science la plus utile aux communications respectives des peuples, appelle avec confiance tous les savans, tous les amis de l'humanité à seconder les grands desseins qu'elle a conçus …. Les sciences appartiennent à la Société entière. Les savants sont les agents naturels d'un gouvernement sage & bienfaisant’ (Paris, 27 frimaire an 3: SHAT, DGG, reg. 8, vendémiaire an 3 à messidor an 4). Une liste des employés au 15 frimaire an 4 (AN, AFIII 336, dos. 1460) inscrit dans la 3e division les savants suivants: les astronomes Nouet (1740–1811) et Perny (1765–18..), le géomètre Tranchot (1755–1815), les érudits en géographie Gosselin (1751–1830), ci-devant académicien spécialiste de géographie ancienne, Massieu (1742–1818), universitaire et conventionnel, et Desmarets, cidevant académicien (cf. n.11), ainsi que le professeur de mathématiques Callet (cf. n.36). Delambre, Méchain et Laplace n'y figurent pas, bien que leur appartenance soit attestée ailleurs. Berthaut (I.G., i, 138) mentionne aussi l'érudit Millon pour la géographie moderne, et les traducteurs Decremps et Van den Busch. Pascal-Vallongue (MDGG, i [1829], 237) considère que les astronomes accueillis par le Dépôt avaient été ‘mis, pour ainsi dire à l'abri de l'orage révolutionnaire’ (cf. n.16).
  • L'astronome Perny en fit l'amère expérience en Belgique Berthaut I.G. I 165 165
  • Berthaut . I.G. , I 137 – 137 . 145, 147–8. Le chef de l'administration du Cabinet topographique lui-même, le géodésien Pouillard Sainte Flore (1724–18..), ancien ingénieur-géographe passé aux Ponts et chaussées, venait du Dépôt de la Guerre.
  • Berthaut . I.G. , I 144 – 145 . 148
  • Calon avait réussi à procurer un traitement militaire aux astronomes, ce qui lui valut, quelques jours avant con renvoi, une lettre reconnaissante de membres de l'Institut national, Laplace, Messier, Bory, Lalande, Jeaurat et Lagrange (SHAT, dos. Calon, 8 germinal an 5). Son successeur Dupont Pierre qui se rendit célèbre en 1808 en signant la capitulation de Baylen, fut le premier ministre de la Guerre de Louis XVIII en 1814 1765–1840
  • L'arrêté (reproduit pour l'essentiel par Berthaut I.G. I 150 152 prenait effet le 1er prairial suivant, mais le 1er messidor seulement pour la suppression des ingénieurs-géographes. Desmarets et Gosselin, de l'Institut, furent désignés, avec Barbié du Bocage et Prony, pour trier ce qui revenait au Cadastre—les cartes de Cassini et de Ferraris, et toutes les archives concernant la géographie civile, l'astronomie et les longitudes (Ibidem, 153).
  • Berhaut . I.G. , I 154 – 156 . Contrairement à ses prédécesseurs, Jean-Augustin Ernouf (1753–1827) n'avait aucune expérience en matière de géographie. La nomination de ce pur produit de la Révolution est d'abord une conséquence du coup d'Etat anti-royaliste du 18 fructidor. Quant au franc-maçon Hugues-Alexandre-Joseph Meunier (1751–1831), il était membre du Comité militaire.
  • SHAT, DGG, 2Xa 3: Lettre de Clarke au ministre de la Guerre, 2 messidor an 9, et Projet de règlement pour l'organisation des ingénieurs géographes attachés au Dépôt général de la Guerre (an 9). Ce projet était annexé à un double projet d'arrêté envisageant soit le rétablissement d'un statut militaire, soit le maintien d'artistes—un troisième projet d'arrêté prévoyait d'attacher les ingénieurs-géographes au Dépôt des fortifications (Génie). Henry-Jaques-Guillaume Clarke (1765–1818), comme Dupont, avait été nommé par Carnot au Cabinet topographique en 1795, et devait devenir ministre de la Guerre, de 1807 à 1814.
  • Antoine-François Andréossy (1761–1828) avait été collègue de Bonaparte à l'Institut d'Egypte, et entra plus tard à l'Académie des Sciences. L'ouvrage-recueil de documents de Chambon J. Un général gardois sous la Révolution et l'Empire, Joseph Pascal de Vallongue Avignon 1974 ignore tout du passage de Pascal-Vallongue (1763–1803) au Dépôt de la Guerre. Hastrel (1766–1846) provenait du Cabinet topographique.
  • Nicolas-Antoine Sanson (1756–1824), prix de perspective de l'Ecole gratuite de dessin de Bachelier en 1771, avait enseigné à Sorèze de 1778 à 1793. Birembaut Voir A. Les écoles gratuites de dessin Enseignement et diffusion des sciences en France au XVIIIe siècle Taton R. Paris 1964 458 458 s.d. 460. Sur Sorèze, J. Fabre de Massaguel, L'Ecole de Sorèze de 1758 au 19 fructidor an IV (5 septembre 1796) (Cahiers de l'Association Marc Bloch de Toulouse, 1958).
  • 1829 . MDGG , I : 135 – 135 .
  • 1829 . MDGG , I : 292 – 292 . R. Norwood avait mesuré le premier arc de méridien entre Londres et York, environ 250 kilomètres (1635). J. Dixon avait mesuré plus de 110 kilomètres (un degré de latitude) pour délimiter la frontière entre la Pennsylvanie et le Maryland (1763–68).
  • Le Dépôt était représenté par Sanson, Pascal-Vallongue, Clerc, Hervet, Bacler d'Albe, Epailly, Jacotin, Bartholomé, Barbié du Bocage et Hennequin. Lomet lui-même avait été chef de la section de topographie du Dépôt de 1799 à 1801. Les travaux de la commission furent publiés aussitôt dans le Mémorial topographique et militaire, n° 5, septembre 1803 MDGG 1831 II 1 140 Voir Annexe 7.7
  • Les autres commissaires étaient les ingénieurs-géographes Henry, Epailly et Plessis. Pour le premier numéro du Mémorial, publié en septembre 1802 (voir Annexe 7.7), Lacroix avait déjà donné une ‘Notice sur la construction des cartes géographiques’ qui analysait les différents types de projections jusqu'à celle proposée en 1789 par le mathématicien vénitien Lorgna. Il y portait déjà un jugement favorable sur la projection utilisée par Flamsteed dans son Atlas céleste, et surtout sa correction, utilisée en particulier par d'Anville MDGG 1829 I 17 18 En 1810, Henry devait consacrer à ce sujet un long mémoire de mathématiques (II [1831], 430–587) auquel Puissant ajouta des additions en 1831 (II, 588–610).
  • Dans des domaines très divers, on pourrait mettre en parallèle la mise en place du Conseil de perfectionnement de Polytechnique, de la Commission de perfectionnement de la poudre et la restauration de l'Atelier de précision, cf. Bret P. Les origines de l'institutionnalisation de la recherche militaire en France (1775–1825) XVe Colloque international d'Histoire militaire Paris 1989 septembre 18–23 (sous presse)
  • Berthaut . I.G. , I 238 – 239 . Brousseaud (1776–1840) devint pourtant colonel.
  • 1808 . Notice sur les travaux exécutés par le corps des ingénieurs géographes suivie de quelques considérations sur l'utilité de ses services sans date (SHAT, MR 1978 n° 21). Laplace ne put faire aboutir son projet que sous la Restauration, dans le cadre des opérations géodésiques de la nouvelle carte de France qui se firent sous ses auspices.
  • Hervet . Historique des élèves du Dépôt de la Guerre 6 messidor an 10 (SHAT, DGG, 2Xa3). Voir aussi Berthaut, I.G., I, 140, et F. de Dainville, ‘Enseignement des «géographes» et des «géomètres»’, Enseignement et diffusion des sciences au XVIIIe siècle (cf. n.24), p. 487.
  • Hervet . Historique des élèves du Dépôt de la Guerre 6 messidor an 10 (SHAT, DGG, 2Xa3). Voir aussi Berthaut, I.G., I, 140, et F. de Dainville, ‘Enseignement des «géographes» et des «géomètres»’, Enseignement et diffusion des sciences au XVIIIe siècle (cf. n.24), p. 487.
  • Pascal-Vallongue, ‘Notice historique…’ (c.f.n.5), 125. Il précise que le cours était ouvert à douze élèves. Si tel était le cas, toutes les places n'étaient pas pourvues en décembre 1795 (cf. n.39). Berthaut attribue n'étaient pas pourvues en décembre 1795 (cf.n.39). Berthaut attribue ce chiffre à un accroissement de Meunier I.G. I 158 158 Pour sa part, Calon parle d'un total de vingt-cinq ingénieurs formés au Dépôt sous sa direction (lettre à Barras, Paris, 20 fructidor an 5-SHAT, dos. Calon).
  • Ce concours permet de juger de la qualité de l'enseignement de Callet (1744–98). Lalande Notes relatives à Jean-François Callet 209 210 BN, MS f. fr. 12273, f° précise qu'en 1774, sept des douze élèves preśentés furent recçus par l'abbé Bossut et que pendant trois ans la pension du Génie fournit à Mézières plus d'élèves que l'Ecole militaire de Paris.
  • Berthaut . I.G. , I 137 – 137 . Il s'agit de Charles Bonne, dit le chevalier (1771–1839).
  • Ingénieurs géographes inhérents au Dépôt de la Guerre (AN, AF III 336, dos. 1460 n° 30). Envoyé en Italie en juillet 1796, Lathuille mourut dix ans plus tard en Savoie, des suites de l'expédition d'Egypte où il avait obtenu le grade de chef de bataillon. Un autre, Salles, élève depuis janvier 1795 était en Franconie en septembre 1796. Il servait en Italie en 1801 mais n'était plus alors porté officiellement sur les listes du Dépôt. Les deux derniers, Gobillard et Pascal, n'ont pas laissé de traces.
  • Sur le ‘lobby’ scientifique, voir N. et Dhombres J. Naissance d'un nouveau pouvoir: sciences et savants en France, 1793–1824 Paris 1989
  • AN, F14 2146. Ce concours fera ailleurs l'objet d'une étude particulière. Auparavant, Prony avait établi un projet d'enseignement révolutionnaire formant des promotions de deux cents élèves en deux à trois mois Konvitz J.W. Cartography in France, 1660–1848: science, engineering and statecraft Chicago 1987 50 50
  • Calon . Observations à la Convention nationale… (de l'Oise) (cf. n.8).
  • La stéréotomie comprenait deux leçons de perspective (8e et 9e) et quatre de topographie (17e à 20e), la première partie du cours d'architecture comportait des levers de plans et nivellements pour l'établissement des routes, ponts et canaux Langins J. La République avait besoin de savants. Les débuts de l'Ecole polytechnique: l'Ecole centrale des travaux publics et les cours révolutionnaires de l'an III Paris 1987 144 151 Monge et Hachette poursuivirent cet enseignement en première année de l'école, devenue Polytechnique.
  • L'application de la stéréotomie ‘aux cartes et plans, et au nivellement’ prévoyait des exercices topographiques dans la compagne, ‘en choisissant pour cela des pays où les inégalités du terrain fussent bien prononcées’ Fourcy A. Histoire de l'Ecole Polytechnique Dhombres J. Paris 1987 45 46 mais J. Langins a montré les difficultés auxquelles ils se heurèrent (La République avait besoin de savants (cf.n.46), 70). D'après les informations aimablement communiquées par Janis Langins, il semblerait que J. L. Dupain-Triel (1722–c. 1805) se soit préoccupé davantage de la publication de son mémoire sur l'hydrographie de la France et de la réédition du mémoire sur la navigation de Vauban. Mais Lomet aurait donné un cours de topographie.
  • Loi du 30 vendémiaire an 4, titre VII Procès-verbaux de la Convention nationale Paris 71 219 221 Impr. nat.
  • Bret , Voir P. 1988–89 . Les épreuves aérostatiques de l'Ecole Polytechnique en l'an IV: de la géométrie descriptive à l'origine de l'Ecole des Géographes . Sciences et Techniques en Perspectives , sous presse. L'Ecole des Géographes n'était pas à Meudon, comme je l'ai écrit dans cet article d'après A. Fourcy (Histoire de l'Ecole polytechnique (cf. n.47), p. 135) mais à Paris auprès du Cadastre, également dirigé par Prony (ENPC, Ms 2148).
  • Règlement pour l'Ecole des Géographes (ENPC, Ms 2148). Sur José Maria de Lanz y Zaldivar (1764–1839), voir J. A. Garcia-Diego, En busca de Betancourt y Lanz (Madrid, 1985), et J. A. Garcia-Diego et E. L. Ortiz, ‘On a Mechanical Problem of Lanz’, History and Technology, 5 (1988), 301–13 (références aimablement fournies par E. L. Ortiz avec lequel nous devons faire une mise au point commune sur la carrière de Lanz au Cadastre et à l'Ecole des Géographes, inconnue jusqu'à ce jour.
  • Rapport non daté sur l'Ecole des Géographes, paraphé par Sanson qui l'envoie à Pascal-Vallongue (SHAT, MR 1978). Ce rapport doit faire l'objet d'une prochaine publication (cf. n.55).
  • Rapport non daté sur l'Ecole des Géographes, paraphé par Sanson qui l'envoie à Pascal-Vallongue (SHAT, MR 1978). Ce rapport doit faire l'objet d'une prochaine publication (cf. n.55).
  • 1978 . Rapport non daté sur l'Ecole des Géographes, paraphé par Sanson qui l'envoie à Pascal-Vallongue SHAT, MR Ce rapport doit faire l'objet d'une prochaine publication (cf. n.55).
  • AEP, Art, II § 3 (1803). Cf. Berthau I.G. I 248 248 252, 256
  • Berthaut . I.G. , I 253 – 253 . L'Ecole des Géographes a peu retenu l'attention jusqu'à ce jour et nous travaillons à réparer cette lacune. Voir Berthaut, I.G., I, 148–49, F. Artz, Development of Technical Education in France, (Cambridge (USA), MIT Press), 1966, p. 165, et J. W. Konvitz, Cartography in France… (cf. n.43), pp. 50, 140. A. Fourcy lui-même fait une confusion partielle entre l'école de Prony et les cours du Dépôt de la Guerre (Histoire de l'Ecole polytechnique (cf. n.47), pp. 227–28).
  • Hervet . Historique des élèves… , (cf. n. 32). Sur le nombre d'élèves, cf. n.35.
  • Hervet . Historique des élèves… , François La Ruelle (1751–1801) avait également servi comme ingénieur auprès d'un régiment de dragons et au bureau de la Guerre avant d'entrer au Dépôt en août 1791. L'ingénieur-géographe Roger figure également comme professeur de mathématique sur un projet de tableau pour l'an 9 (SHAT, DGG, 2Xa 3). Sur les autres professeur, cf. n.12, 65 et 68. On notera qu'Ernouf avait également réclamé au ministre deux exemplaires des Leçons de l'Ecole normale (lettre du 17 ventôse an 6: SHAT, DGG, reg. 8, thermidor an 5 à germinal an 6).
  • Hervet . Historique des élèves… (cf. n.32)
  • Brossier . Projet d'organisation d'un corps topographique en France Crémone, 25 fructidor an 9 (SHAT, DGG, 2Xa3). L'auteur (1756–1832), ingénieur-géographe avant la Révolution, avait appartenu au Cabinet topographique du gouvernement. Le Cours de Mathématiques à l'usage des gardes du pavillon et de la marine (1764–69) d'E. Bezout (1737–83) avait connu de multiples rééditions jusque sous la Révolution (cf. P. Lamandé, ‘Les manuels de Bézout’, Rivista di storia della Scienza, 4 (1987), 339–75, et ‘Des différents rôles de l'écriture dans un manuel mathématique: l'exemple de Bézout’, Sciences et Techniques en Perspective, 16, (1988–89), sous presse—texte aimablement communiqué par Pierre Lamandé.
  • Rapport de Meunier au ministre de la Guerre 9 germinal an 7 (SHAT, MR 1978). Pressat (1776–1812) se destinait aux Ponts et Chaussées. Outre des cours de physique avec Brisson, et de chimie avec Fourcroy, il avait étudié ‘l'arithmétique, la géométrie, les deux trigonométries, l'algèbre jusqu'aux degrés supérieurs, et la statique’ ainsi que la stéréotomie et l'architecture. Il avait été employé chez un architecte, s'était engagé et avait été placé par ordre ministériel comme dessinateur auprès de l'ingénieur en chef du Morbihan, levant et dressant des plans topographiques de 1795 à 1798 (SHAT, dos. Pressat).
  • SHAT, DGG, 2Xa3 (voir Annexe 7.2.) et Berthaut I.G. I 181 181 Ingénieur-géographe de 1756 à 1791, Jean-André Hervet (1736–1810) avait été conservateur puis directeur du Musée du Conservatoire à Versailles en 1794–95 avant de servir au cadastre (novembre 1795) puis au Dépôt de la Guerre (août 1796). Jean-Frédéric Béraud (1764–18…) était entré au Dépôt comme dessinateur en septembre 1792. Il était capitaine lors de sa mise à la retraite en 1818—à ne pas confondre avec Jean-Geneviève Béraud (1775–1832, polytechnicien et ingénieur-géographe militaire passé par l'Ecole des Géographes.
  • Berthaut . I.G. , I 233 – 233 . De 1779 à 1796, Paul-Thomas Bartholomé (1763–18..) avait participé au levé et à la gravure du plan des rues de Paris de l'architecte Verniquet.
  • Voir Annexe 7.2. Moynet Jean-François 1754–1832 avait été chargé de l'instruction des cadets gentilhommes de Poitou-Infanterie de 1777 à la veille de la Révolution. Une lettre de mission porte que ‘le Cn Moynet, ingénieur géographe chargé de l'enseignement pratique de la topographie de cet établissement conduira sur le terrain les élèves ingénieurs au Dépôt et les exerce [sic] à la trigonométrie pour leur enseigner la pratique usuelle de cette science et faire l'application de la théorie qu'il leur a précédemment démontrée’. (SHAT, DGG, reg. 8, 12 messidor an 9, n° 200).
  • Jean-François Moynet (1754–1832) Cf. n.119. L'attribution de cette pièce est délicate. Son contenu et son emplacement inciteraient à la situer vers 1801–02, mais le dossier qui la contient comporte des documents entre 1798 et 1803 et n'est pas à l'abri d'un certain désordre. Le préambule historique est une référence implicite au contexte de l'époque: expédition d'Egypte, réédition de l' Montucla de J.E. Histoire des mathématiques Paris 1799–1802 4 vols). Si la période de la direction d'Andréossy peut être retenue—et dans ce cas, sans doute après les cours de l'hiver 1801–02—l'auteur reste plus difficile à cerner avec précision. On doit pouvoir écarter Hervet et Moynet. Peut-on voir dans ce texte la marque de Lacroix ou de Lomet? Lacroix avait remplacé Lagrange comme professeur d'analyse à Polytechnique, à laquelle Andréossy était lié en tant que membre du Conseil de perfectionnement au titre de l'Artillerie. Dès cette époque sans doute, il rédige une notice sur les projections pour le futur Mémorial du Dépôt. Au reste, même au début de la direction de Sanson, c'est toujours à Andréossy que Lacroix recommande Regnard, qui a perdu son poste à la fermeture de l'Ecole des Géographes (SHAT, DGG, reg. 9, frimaire an 8 à fin an 10). Lomet avait, comme on l'a vu à plusieurs reprises, la confiance d'Andréossy et l'amitié de Pascal-Vallongue. Il s'attachait aussi, depuis janvier 1802, à faire rentrer au Dépôt son autre protégé Puissant, professeur à l'Ecole centrale du Lot-et-Garonne (ibidem).
  • L'auteur définit également, de façon implicite, le travail d'ingénieur-géographe, aussi bien par rapport à celui de géomètre-arpenteur qu'à celui d'astronome. Sa définition met l'accent sur le géographe et fait oublier le militaire, à une époque où les ingénieurs-géographe cherchaient leur sauvegarde dans un statut militaire. Cela porte à croire que l'auteur n'est pas l'un d'eux. Les mathématiciens les plus directement intéressés par l'enseignement de la géographie étaient Prony et Lanz (de l'Ecole des Géographes), Laplace (comme examinateur pour l'entrée à ladite école) et Lacroix, ancien professeur d'hydrographie. Prony était certes en bons termes avec Andréossy qui siégeait avec lui au Conseil de perfectionnement, mais il paraît peu probable qu'il ait favorisé un établissement d'enseignement rival avant la fermeture du sien. Outre ses liens avec l'école de Prony, la position éminente et le caractère de Laplace, alors sénateur, rendent peu plausible une intervention en des termes si précautionneux. L'ensemble s'accorderait mieux avec Lacroix, alors très proche du Dépôt, ou avec l'esprit indépendant de Lomet qui le portait, malgré sa position, à une certaine réserve à l'égard de la chose militaire. Pour mémoire, rappelons aussi les cours de stéréotomie et d'analyse géométrique que donnaient à Polytechnique Monge et Hachette, qui publièrent ensemble une Application de l'algèbre à géométrie. Andréossy éait le collègue du premier à la section mathématiques de l'Institut d'Egypte. Enfin, deux mathématiciens moins renommés entretenaient également des liens avec la géographie et la pédagogie: Garnier (1766–1840), ancien chef des calculateurs au Cadastre et suppléant de Fourier à Polytechnique pour l'analyse algébrique, et Halma (1755–1828), son subordonné au Cadastre et ancien secrétaire du Conseil de Polytechnique, qui devait enseigner les mathématiques au Prytanée de Paris et la géographie à l'école spéciale militaire de Fontainebleau. Praticiens ou théoriciens de la géodésie, Delambre, Lagrange et même Legendre malgré son influence attachaient en fait peu d'intérêt à son enseignement. Reste Puissant, qui tentait de regagner Paris avec l'appui de Lomet. Sur les mathématiciens français, voir Grattan-Guinness I. Convolutions in French Mathematics, 1800–1840 Bâle 1990 3 vols
  • Cette formulation est très proche de celle de Monge dans les Développemens sur l'enseignement adopté pour l'Ecole centrale des Travaux publics, reproduits par Langins J. La République avait besoin de savants 248 248 (cf. n.46) On peut la rapprocher de celles de Lacroix dans son Traité élémentaire de calcul différentiel et de calcul intégral (1802) et son Essai sur l'enseignement en général et sur celui des mathématiques en particulier (1805) que cite J. Dhombres, ‘Enseignement moderne ou enseignement révolutionnaire des sciences ?’, Histoire de l'éducation, n°42 (1989), 55–78 (pp. 66 et 68). Les manuels de Lacroix sur les différentes parties des mathématiques concurrençaient déjà ceux de Bézout: voir l'exemple étudié par P. Lamandé, ‘Deux manuels mathématiques rivaux, le Bézout et le Lacroix, ancien contre nouveau régime en calcul infinitésimal’, Wiss. Z. WPU. Rostock, série G, 37, (1988), 16–25.
  • Berthaut . I.G. , I 253 – 253 . cite une lettre impatiente Prony à Sanson sur le réemploi de ses employés. P. Vallongue mentionne la récente organisation de la topographie militaire en Espagne et les projets en Autriche (MDGG, I[1829], 136, 280).
  • Projet d'articles supplémentaires au projet d'arrêté sur l'organisation des ingénieurs géographes (art. 4), annexé à la copie du Rapport fait aux Consuls par le ministre de la Guerre le 14 vendémiare an 11 de la République que Sanson envoya à Mathieu Dumas (SHAT, MR 1978).
  • Berthaut . I.G. , I 220 – 220 . A. Rizzi-Zanonni (1736–1814) avait des ambitions plus grandes: il demandait à être général commandant les ingénieurs-géographes, membre de l'Institut et du Bureau des Longitudes (Ibidem, 219).
  • Sanson . Rapport fait au Conseil de perfectionnement sur l'Ecole d'application des Ingénieurs Géographes [décembre 1802] (AEP, Art. II § 3). Le siège des ingénieurs-géographes au Conseil de perfectionnement, occupé depuis l'origine par Prony, avait échu au Dépôt général de la Guerre en 1802. Prony y siégea dès lors au titre des Ponts et Chaussées.
  • Programme de l'instruction à donner aux élèves de l'Ecole des ingénieurs-géographes à ètablir au Dépôt général de la Guerre Léxemplaire du Conseil de perfectionnement (AEP, Art. II § 3) ne diffère de celui que Sanson avait envoyé à Mathieu Dumas le 12 frimaire an 11 (SHAT, MR 1978 n°5 et DGG, 2Xa 3) que pour les rectifications apportées au programme d'astronomie.
  • Minuttes corrigées du rapport et des projets d'arrêtés concernant l'organisation du Dépôt genal de la Guerre, celle des ingénieurs géographes & celle de l'Ecole spéciale de géographie & topographie (SHAT, MR 1978, Papiers Dumas) et projets imprimés rapportés au Conseil d'Etat par Dumas, n°649 du 15 nivôse an 11, et par Lacuée, n°972 du 17 prairial an 12 (SHAT, DGG, 2Xa 3). Voir aussi Berthaut, I.G., I, 253–6.
  • Le projet rapporté par Lacuée en 1804 (cf. n.84) constituait un retour en arrière quant au recrutement des douze élèves: aucun privliège de l'Ecole polytechnique n'y est spécifié. Les opérations sur le terrain furent rétablies dans cette dernière. Fourcy Voir A. Histoire de l'Ecole polytechnique 246 246 (cf. n.47) 261, 268, 277 et les notices de l'édition de J. Dhombres, pp. 153, 182. Fourcy indique aussi que le temps imparti à la topographie diminua en première année, celle que suivaient les futurs ingénieurs-géographes (6% en 1799, 4% à partir de 1806) et varia en seconde année: 6% en 1806 et 1818, mais 3% en 1812 et 4% en 1827 (Ibidem, 376–9). Henry-Alexandre-Léopold de Castres de Vaux (1771–1832), élève de la dernière promotion de Mézières, n'était entré au Dépôt qu'en juin 1803, après avoir servi dans l'émigration. Au contraire, Jean-Claude Nicolas (17..–18..), avait déjà une longue carrière d'ingénieur-géographe avant son entrée au Dépôt en décembre 1793 (en particulier aux Affaires étrangères et au bureau de la Corse à Versailles).
  • L'effectif devait passer de quatre-vingt-un à quatre-vingt-dix en janvier 1809 Berthaut I.G. II 129 129
  • Règlement général d'instruction pour l'Ecole Impériale des Ingénieurs Géographes (cf. n.120)
  • Règlement génèral d'instruction pour l'Ecole Impériale des Ingénieurs Géographes (cf. n.120)
  • Le choix de ces ouvrages manifeste clairement l'importance de leur auteur dans ce domaine, dès avant la création de l'école. Puissant avait aussi donné un article important dans le Mémorial en 1803 (cf. section 5). Sew deux traités étaient déjà bien connus-voir I. Grattan-Guinness (cf. n.75) pp. 414–8, 1205–6—et lui assurèrent une renommée mondiale (Schumacher et Gauss devaient donner une traduction de l'édition de 1819). Sa Topographie devait devenir ‘le Manuel des ingénieurs des différens services publics et des géographes qui y trouvent une theorie complète des projections des cartes que l'on chercherait vainement ailleurs’ ([Lomet], art. ‘Puissant’ in Jay Arnault Norvins Jouy Biographie nouvelle des contemporains Paris 1824 17 On notera le retour de la pratique des manuels officiels que Polytechnique avait abandonnée en 1806–07, mais devait reprendre en 1811–12 (J. Langins, ‘The Ecole polytechnique and the French Revolution: merit, militarization, and mathematics’, communication au symposium Mathematics and the French Revolution: decades of change, au 18th International Congress of History of Science, Hambourg-Munich, 1989).
  • Puissant , L. Lettre au ministre de l'Intérieur, Agen, 10 brumaire an 7 et Réponses faites par le professeur de mathématiques par le professeur de l'école centrale aux questions énoncées dans la lettre du ministre de l'Intérieur du 20 floréal an 7 Agen 29 prairial an 7 (AN, F17 1343B). Les résultats de l'enquête sur l'enseignement des mathématiques dans les écoles centrales sont analysés par P. Lamandé, ‘La mutation de l'enseignement scientifique en France (1750–1810) et le rôle des écoles centrales: l'exemple de Nantes’, Sciences et Techniques en Perspective, 15 (1988–89), 15.
  • Lettre au ministre de l'intérieur, Agen, 10 brumaire an 7 (AN, F17 1343B). Pour une étude rapide des cours de Puissant à l'école centrale, voir M. Luxembourg, ‘Contribution à l'étude des écoles centrales: l'école centrale d'Agen (21 novembre 1796–30 août 1802; an V-an X) Revue de l'Agenais 1963 89 229 246 et 293–322 (pp. 305–7). L'auteur conclut à l'échec de ces cours d'un niveau trop élevé.
  • 1801 . Recueil de diverses propositions de géométrie, résolues et démontrées par l'analyse algébrique, d'après les principes de Monge et de Lacroix Agen
  • En 1809, Puissant donna aussi, avec ses collègues de St-Cyr, un Cours de mathématiques rédigé pour l'usage des écoles militaires qui eut plusieurs éditions. Sur la réception de l'oeuvre de Puissant, voir I. Grattan-Guinness (cf. n.75). Sur sa vie et son oeure, voir de Beaumont Elie Eloge historique de Louis Puissant, lu dans la séance publique annuelle du 14 juin 1869 Paris 1869 64 64 reproduit dans les Mémoires de l'Académie des Sciences, 37 (1870), pt. 2, xi–lxiv. Lomet dans la Biographie nouvelle des contemporains (cf. n.89) et Parisot dans la Biographie Michaud (cf. n.114) ont donné des notices bien informées. Enfin, il existe plusieurs dossiers importants sur Puissant: celui d'ingénieur-géographe (SHAT, Xem 176), celui de membre de la Légion d'Honneur (AN, LH** 2239/64) et celui d'académicien (archives de l'Académie des Sciences).
  • Le Dépôt de la Guerre avait déjà publié en 1803 un article de Puissant sur 1' ‘Analyse appliquée aux opérations géodésiques’ dans le Mémorial topographique et militaire En 1808, Sanson mentionnait l'analyse dans la formation des ingénieurs-géographes, qui ont ‘passé de longues années dans les écoles pour acquérir l'instruction nécessaire et exigée, instruction qui embrasse: la géométrie, l'analyse, l'astronomie, la physique, la minéralogie, l'art militaire et le dessin’ (SHAT, MR 1978 no21: cf. n.31). Trente-sept élèves furent admis jusqu'à la Restauration, au cours de promotions variant avec les besoins: quatre élèves en 1809, trois en 1810, six en 1811, trois en 1812, vingt et un en 1813 (dont trois se retirèrent). Si l'on ajoute les ingénieurs sortis de l'Ecole de Prony, tout en retirant ingénieurs et élèves victimes de la réorganisation d'août 1814, on peut estimer à deux douzaines les ingénieurs du début de la Restauration qui avaient reçu une formation mathématique poussée dans ces écoles, soit le tiers des effectifs.
  • Lettre à Tranchot, 2 avril 1812 Berthaut I.G. II 237 237
  • En 1811, un cours de géodésie fut également introduit en seconde année à l'Ecole polytechnique, en lieu et place du cours d'astronomie physique ou d'exposition du système du monde. On y ajouta en 1812–13 des notions génërales de géographie physique et d'hydrographie. Il est significatif de noter que sa part ne cessa de s'accoroître sous la Resturation: 3% du temps en 1812, 2% en 1818 et 10% 1827 Fourcy A. Histoire de l'Ecole polytechnique 277 277 [cf. n.47] 304, 319, 376–9
  • La place de Puissant était telle que l'on ne jugeait plus nécessaire d'imprimer le programme de l'école, puisque ses traités ‘servent en général de texte aux leçons du professeur, et que toutes les théories qui s'y trouvent développées sont obligatoires’ Ecole d'application du Corps royal des ingénieurs géographes—Cours de géodésie et de topographie AEP, Art. II § 3). Par ailleurs, il fut le principal représentant des ingénieurs-géographes au Conseil de perfectionnenment de Polytechnique, avec onze sessions: 1809, 1810, 1812, 1816 à 1818, 1820, 1823 à 1826.
  • 1829 . MDGG , I : 3 – 3 .
  • La publication des reconnaissances militaires n'était sans doute pas plus souhaitable que celle de certaines cartes. La décision de la mise sous scellés de la carte d'Egypte fut prise par Napoléon à Bayonne, le 19 mai 1808, en marge d'un rapport de Clarke daté de la veille (IGN, archives anciennes, carton 1762–1869). La carte de la Morée, achevée à la mêm époque, subit le même sort Berthaut I.G. I 277 278 et II, 396
  • 1803 . Mémorial topographique et militaire 126 – 197 . no5 (pp. 152–3)
  • Contrairement aux affirmations de Puissant, les méthodes de Legendre et Delambre ne semblent pas avoir été encore très répandues en 1803 chez les ingénieurs chargés des opérations géodésiques de premier ordre (Ibidem). La même année, en revanche, il vérifia personnellement par la méthode publiée par Legendre en 1799 un calcul de coordonnées que Méchain avait fait à l'île d'Elbe Berthaut I.G. I 406 406 Pour sa part, Nouet utilisait la méthode de Dionis du Séjour (Delambre, art. ‘Nouet’, Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, nouv. éd., (Paris-Leipzig), s.d., t.31
  • 1763–1825 . Maurice Henry avait été directeur de l'observatoire de Mannheim puis de celui de l'Académie de Saint-Pétersbourg avant de devenir directement colonel ingénieur-géographe du Dépôt de la Guerre (juin 1801). Quelques titres de chapîtres montrent assez le caractère de son mémoire: ‘Expressions analytiques de quelques parties d'un sphéroïde de révolution’ (Chapitre II), ‘Expressions analytiques des mêmes parties du sphéroïde que l'on veut considérer, en fonction de la latitude vraie’ (Chapitre III), ‘Développements en séries régulières des formules du Chapitre III’ (Chapitre V).
  • Parisot art Puissant Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne , nouv. éd. Paris-Leipzig 34 s.d.
  • Berthaut I.G. I 364 365 Pour l'Egypte, voir l'excellent travail d'Anne Godlewska, ‘The Napoleonic Survey of Egypt. A Masterpiece of Cartographic Compilation and Early Nineteenth-Century Fieldwork’, Cartographica, 25, 1 et 2: monograph 38–9 (1988).
  • De septembre 1802 à juin 1805, le Mémorial parut en édition in-8°. L'ouvrage du colonel Henry, malgré un format différent (in-4°), se présente comme une suite au Mémorial topographique et militaire A ce titre, il fut réédité dans le Mémorial du Dépôt général de Guerre qui se poursuivit avec n°8 (cf. n. 108). Il était donc légitime de le considérer comme une septième livraison du premier journal.
  • von Bülow , Ouvrage de Heinrich . 1760–1807 .

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